En matière d’ePublicité, il existe 4 principaux types de ciblages, qui sont :
– le ciblage géographique
– le ciblage typologique
– le ciblage contextuel
– le ciblage comportemental
Ciblage « Géographique » :
Il s’agit, par des moyens techniques (détection de l’IP de l’internaute, nom de domaine utilisé, etc.) de déterminer la localisation géographique de l’internaute.
Ainsi, si vous avez une pizzeria dans Paris, inutile de voir vos bannières publicitaires affichées sur les ordinateurs des bordelais, lyonnais, etc.
Ciblage « Typologique » :
Il s’agit sans doute de la plus ancienne manière de cibler une campagne.
Concrètement, il s’agit de définir une cible type (généralement la plus proche de votre clientèle actuelle) et de sélectionner les sites sur lesquels vous allez vois vos bannières affichées, en fonction de la typologie de leurs visitorats.
Concrètement, si vous cherchez à atteindre les jeunes adolescent, vous ciblerez des sites dont l’audience est majoritairement constituée de moins de 18 ans, ex. Habbo.fr
Si vous cherchez au contraire à cibler les femmes, vous serez plus enclins à publier vos publicités sur le site Aufeminin.com que sur le site AutoPlus.fr
Ciblage « Contextuel » :
Il s’agit de cibler une campagne par sujet traité sur le site.
Ainsi, vous êtes vendeur automobile, votre entreprise aura tout intérêt à être présente sur AutoPlus.fr plutôt que sur Marmiton.org
Concrètement, il s’agit donc d’être présent sur des sites (ou des pages) dont la thèmatique est liée à vos produits/services.
Ciblage « Comportemental » :
Dernier né parmis les différentes techniques de ciblage, le Ciblage Comportemental a un seul objectif : atteindre les personnes sensibles à votre offre.
Concrètement, ce ciblage est basé sur l’analyse du « comportement » de l’internaute. Ce qui signifie que les pages consultées par ce dernier, la fréquence de consultation de ces dernières, la thèmatique de la dernière page visitée, etc. seront analysées par un outil spécifique (ex. la solution proposée par Wunderloop).
Un type de ciblage qui, selon les professionnels, permettrai d’obtenir une nette amélioration du taux de clic (+200% par rapport au ciblage contextuel, lui même à +70% par rapport au ciblage typologique !).
Bon article. J’ai un peu de mal à différencier le ciblage “Contextuel” du ciblage “Typologique”. En effet, tous 2 cherchent à adapter la pub au site qui l’hébergera pour profiter de son audience ciblée.
Qu’en penses-tu ?
Bonjour Vince,
Merci pour votre commentaire.
La différence entre « contextuel » et « typologique » vient surtour de l’approche elle-même.
Le ciblage contextuel cherche à viser du contenu approchant avec son activité.
Le ciblage typologique cherche à viser une cible au regard de son sexe, âge, etc.
Concrètement, un ciblage contextuel pourra vous amener à être présent sur la catégorie d’un site interne dont la cible n’est pas nécessairement la plus affinitaire…
Ainsi, on le sait, les sites à forte audience sont généralement calculés en « indice d’affinité » avec une cible basée sur âge-sexe-csp.
Mais il est vrai que la différence entre ces 2 ciblages est assez difficile à faire…
A bientôt,
Marco pour Emarketing Magazine
Bonjour,
Tres interessant cet article, je suis intrigué par le ciblage comportemental, cela veut dire qu’il faut mettre en place des pages dynamiques avec une réponse adaptée a chaque cas ?
Peux etre suis je dans l’erreur ?
Chris
Bonjour Tiger balm,
Le ciblage comportemental est soumis à une très bonne utilisation (et connaissance) par le site internet de sa base de données d’abonnées, ainsi que du parcours de ces internautes… et enfin, à l’utilisation d’un « Adserver » efficace.
Concrètement, des portails tels que MSN designent, sur chaque page, une ou plusieures zones publicitaires, lesquelles seront gérées par un « Adserver » (un serveur uniquement dédié à la gestion des bandeaux publicitaires).
Pour chaque page, chaque visite, l’Adserver va automatiquement (et instantanément) affecter la meilleure publicité par rapport au contenu lu, le chemin du visiteur, son profil (s’il est utilisateur d’un service email par exemple), ses recherches au sein d’un moteur, etc.
Donc, pour répondre précisemment à votre question : oui, l’adserver va faire le nécessaire pour mettre devant les yeux des internautes les publicités les plus adaptées.
A bientôt,
Marco
Je dois avouer que moi aussi j’ai du mal a faire la différence entre le ciblage contextuel et le ciblage typographique.
Vous m’avez donne envie d’approfondir ce sujet vu qu’en plus professionnellement je vais bientôt être amenée a y toucher concrètement.
Bonjour,
Je travaille actuellement sur les différents modes de ciblage : je ne fais la différence entre contextuel et comportemental. Par exemple, si on considère le search au format classique (je ne parle pas du remarketing list for search ads), qu’en est-il?
En effet, on pourrait considérer qu’on cible un support approchant à mon activité. et pourtant ce support n’existe pas si l’internaute n’a pas effectué la requête en lien avec mon activité, générant la page support….?