Les dangers du Marketing Viral

Les dangers ne sont certes pas nombreux, mais ils sont suffisamment impactants pour les prendre au sérieux !En effet, une campagne mal lancée ou mal gérée peut avoir, au meilleur des cas, un résultat nul, au pire un résultat catastrophique.
Voici quelques dangers à prendre en compte :

Mauvais ciblage
Vous avez lancé une campagne de Buzz Marketing, en ciblant une catégorie précise d’internautes.
Mais voilà, ça n’était pas la bonne, et au final, celle-ci, même si elle a bien perçu votre message, ne relaie pas l’information.
Vous êtes donc bloqué à la phase 1 de votre campagne… avec un nombre de contacts impactés très faible.
Reste que cette situation peut être améliorée par le biais d’un nouveau ciblage.

Déformation du message
C’est le cas notamment lorsqu’un annonceur qui souffre d’une petite crise d’image souhaite malgré tout faire du viral.
Il se confronte au risque de voir son message déformé, tourné à son encontre, et finalement relayé, de façon parfois bien plus virulente que le message originel (ce fut le cas avec les campagnes de pub d’un grand groupe pétrolier alors qu’un de ces « Tankers » venait de provoquer une marée noire).

Oublie de l’annonceur (manque de « rétention mémoire »)
C’est malheureusement un syndrome dû à un trop bon message.
Trop bon message ? Et oui, parfois le message est tellement impactant, tellement fort, qu’il arrive à supplanter la notion de marque.
Et au final, on ne retient plus qu’un air de musique, un slogan, une image, etc. sans vraiment savoir à qui cela correspond.
Ce fut le cas avec BudWeiser et ses spots « Wazaaa » dont au final il y a eu maintes et maintes reprises, sans que personne ne reteint à qui cela était dû.

Image négative
Vous avez communiqué au mauvais moment (ex. une compagnie aérienne fait du viral alors qu’il y a eu des crash) ou bien que vous ayez involontaire véhiculé une mauvaise ou fausse image (notamment le cas avec les campagnes dites de « porno chic ») c’est l’une des pires situation qui puisse arriver à l’annonceur.
Mieux vaut encore qu’on obtient « l’oublie ».

Saturation de l’internaute (pression marketing)
Que ce soit par votre faute (vous prospectez trop le même destinataire) ou parce que ce dernier fait partie de la cible privilégiée des annonceurs, il n’en reste pas moins qu’il (oui, le destinataire) en a assez de recevoir des Buzz Marketings.
Cela va conduire soit à l’effet « je supprime le message sans le lire » (et donc, c’est un coup pour rien) soit l’effet « je me désabonne » (et donc, vous perdez définitivement le droit d’écrire de nouveau à ce contact).