Gestion des HardBounces et SoftBounces

Ce qui devait arriver arriva…
Vous avez envoyé un e-mailing marketing massif, et vous avez constaté que vous aviez de très nombreux messages d’erreurs…

Outre le fait que cela est problématique en terme d’infrastructure (ex. saturation de vos lignes Internet) cela révèle aussi que votre base mérite un bon nettoyage !

Libre à vous de mettre dans un 2ème temps une stratégie de qualification (si vous avez leur numéro, rappel téléphonique des personnes n’ayant pas reçu votre e-mail par exemple) mais, quoiqu’il en soit, dans un premier temps, il faut veiller à ce que ces « mauvaises » adresses ne viennent pas détériorer votre qualité de service…

C’est pour cela que vous devez gérer les « HardBounces » et les « SoftBounces ».

> Définition d’un HardBounce :

C’est généralement le plus mauvais indicateur relatif à une adresse e-mail…
Ce dernier signifie que l’adresse n’existe pas… Peut-être a-t-elle existée, mais soit elle est dorénavant résiliée, soit elle comporte tout simplement une erreur de syntaxe…
Quoiqu’il en soit, cela signifie que toutes vos tentatives d’envoi sur cette adresse seront vouées à l’échec.

Un conseil : au bout de 2 envois échoués de ce type sur une même adresse, supprimez-la !
Vous êtes sûr qu’elle n’existe pas !

> Définition d’un SoftBounce :

Un cas un peu plus favorable que le HardBounce, mais ne vous réjouissez pas trop vite !
Un SoftBounce est une erreur qui peut arriver lorsque l’adresse e-mail que vous avez essayée de contacter est bonne, mais que celle-ci ne peut (problème momentané) ou ne veut pas vous recevoir (logiciel anti-spam).

Un SoftBounce peut être le résultat d’une messagerie saturée (trop de messages, donc boîte e-mail pleine), d’une panne temporaire du serveur d’e-mail de votre contact, d’une saturation temporaire de sa ligne, etc.

Un conseil : au bout de 5 envois échoués de ce type sur une même adresse, supprimez-la !