La libéralisation des jeux en ligne : présence d’acteurs en pleine phase de maturité

Longtemps critiquée par l’opposition, la libéralisation du marché des jeux de poker et casino en ligne, dont la Française des Jeux (FdJ) avait encore le monopole jusqu’au mois Juin 2010 à au moins eu le mérite de voir des acteurs de qualité arriver sur le marché français.

Rappelons que jusqu’à cette époque, seules 2 organismes avaient le droit, en France, d’organiser des jeux payants en ligne (FdJ – Française des Jeux) et des paris sur des courses hippiques (PMU – Pari Mutuel Urbain).

Le gouvernement a alors, conformément aux directives de la Commissions Européenne, décidé de libéraliser ce marché, mais tout en gardant un certain contrôle sur le nombre et sur la qualité des intervenants.
Ainsi, une quarantaine d’autorisations ont été accordées à des sites de casino francais, dont la majeure partie propose des parties de Poker en ligne avec mise (une vingtaine de sites), l’autre partie (une dizaine) organisant des paris sportifs (foot, courses équestres, etc.).

Outre cette libéralisation que nous pourrons qualifier de « progressive » et « contrôlée », le gouvernement (et plus particulièrement Eric Woerth en charge du dossier) a acté un certain nombre de ratios que doivent respecter les intervenants, dont par exemple :
 – 80% des sommes investies jouées être reversées aux joueurs. Ainsi, les intervenants ne peuvent pas obtenir plus de 20% de marge brute sur les paris/jeux des participants
– Une fiscalité spécifique (2% sur les jeux de poker et 7,5% sur les paris sportifs)
– Une autre fiscalité de 9% sur les paris sportifs destinés à financer le monde de la course équestre
– Des messages de prévention (exemple « Jouer comporte des risques : endettement, isolement, dépendance »

Il s’agit donc au final d’une libéralisation récente et aux spécificités nombreuses, mais dont les acteurs sont déjà matures !
En effet, ces derniers ne sont généralement pas des « bleus ». J’entends par là qu’il s’agit généralement d’acteurs réputés sur des marchés étrangers ayant bénéficiés d’une libéralisation plus ancienne.
Ainsi, les sites web, les mécaniques de jeux – exemple avec le Casino en Ligne, les mécaniques de conquêtes de clients – exemple avec le Meilleur Bonus Casino pour inciter les débutants et amateurs déjà aguerris  à se lancer dans le jeu, etc. Tout est savamment étudié.

Alors, certes, on entend dire que cette libéralisation, par son aspect autrement plus « publicitaire » que précédemment (il n’y a qu’à regarder une émission en prime time pour voir un nombre impressionnant de spots TV en provenance de ces annonceurs), est bien plus dangereuse et soumet la population à la tentation du jeu.
Et c’est vrai ! On estime à 500.000 le nombre de joueurs hebdomadaire en France.  Qui dépensent en outre environ 100€ (moyenne) par semaine (avec 7€ en moyenne par pari). Source ARJEP.

Mais d’un autre côté, ce« contrôle » à le mérite de recadrer certains intervenants, de définir un cadre fiscal et juridique clair, et de maîtriser un flux de joueurs français qui allaient parier sur des sites étrangers incontrôlables (maltais par exemple, et donc hors du contrôle de l’Etat).
Il s’agit également d’une manne financière, dont la fiscalité doit être clairement contrôlée, qui permettra de récolter quelques recettes supplémentaires pour l’Etat en ces temps de crise…

Alors, oui, je dirai que je partage ce dernier point de vue.
Recettes pour l’état, encadrement du marché, contrôle des intervenants, intervenants de qualité, sites matures, messages d’avertissements destinés à renforcer la pédagogie…

Tout est à mon sens, organisé pour le mieux, au regard du contexte.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà parié et/ou jouer sur un site de ce type ?
Ah le poker…, les paris sur les équipes de foot favorites, etc.
Bon, comme l’alcool, je ne vous conseille pas d’en consommer, mais au final, il faut quand même se faire plaisir, non ?