Comment analyser l’efficacité de sa eBoutique

En effet, le nerf de la guerre pour tout bon eCommerçant, outre la génération de trafic vers son site Internet, consiste (surtout) en la maximisation de son taux de transformation, et donc l’amélioration de l’efficacité de sa eBoutique.

Cependant, avant de modifier sa eBoutique, le eCommerçant aura tout intérêt à déterminer les points forts de cette dernière… et ses points faibles.
Il s’agira alors pour lui de corriger les éventuels « défauts », et de créer au final LA eBoutique qui vend !

Et voici donc 4 méthodes d’analyse afin de juger de l’efficacité de sa Boutique en ligne.
Les 2 premières méthodes (analyse quantitative et qualitative) citées sont les plus « connues », celles que tout eMarketeur (et Marketeur) met en place depuis des années déjà.
Les 2 dernières méthodes (« eyetracking » et « zones chaudes ») sont plus « novatrices », et sont nées avec les eMarketing, il y a une dizaine d’années donc.

Analyse quantitative…

… par le biais des chiffres d’audience et le nombre de ventes de son magasin en ligne.
Il s’agit de déterminer combien de visiteurs arrivent sur le site, et de le confronter avec le nombre de clients uniques.
Cela donnera un taux de transformation : (nombre de clients / nombre de visiteurs) x100
Si ce dernier est inférieur à 1%, le eMarchand devra se poser sérieusement la question de l’optimisation.
A noter qu’il est également possible d’analyser le « taux d’abandon », ce dernier étant la mesure, étape par étape, du nombre de visiteurs qui ne poursuivent par la commande.

Analyse qualitative…

… par la méthode du sondage, que ce dernier soit en ligne ou non.
Il permet à l’entreprenaute de poser des questions plus ou moins ouvertes (c’est-à-dire plus ou moins libres, au contraire des questions à choix multiple) et de parvenir à déterminer si la eBoutique est ou non bien perçue par l’internaute, si ce dernier prend plaisir à la visiter, s’il est rassuré, etc.

Analyse « Eyetracking »…

… permet d’analyser où porte le regard de l’internaute sur une eBoutique.
Très utile pour déterminer si les pages sont au finale bien construite (c’est-à-dire bien agencées, harmonieuses et surtout incitatives).
C’est sans doute l’étude la plus complexe et la plus onéreuse à mettre en place.

Analyse « Zones chaudes »…

… à pour objectif de déterminer les zones les plus cliquées sur une page (au final, il s’agit de voir quels sont les liens les plus cliqués).
Cela permet au final de savoir si des liens placés sur le processus d’achat ne pénalisent pas le taux de transformation, et si au final, il ne serait pas plus judicieux de les supprimer.

5 commentaires

  1. On peut également noter l’apparition d’outils tels que robotreplay.com qui permet de capturer l’intégralité de la séquence de navigation des internautes et de la rejouer à volonté.
    Des outils comme Google Website Optimizer qui permettent de tester des combinaison des variantes au sein d’une même page montrent également qu’il existe des système permettant d’optimiser, même sans forcément avoir besoin de modéliser le comportement de l’internaute… l’avenir pourra ainsi se trouver du côté de systèmes auto-adaptatifs, on aura plus qu’à licencier les marketeurs ;-))

  2. Moi j’utilise l’assistance en ligne en direct proposé par LSS ( http://www.live-support-solution.com ) qui offre en plus d’un soutien par live chat des statistiques sur la naviguation de mes visiteurs surmon site mais surtout me renseigne sur les questions que se pose mes clients lors de leurs visite sur mon site.A moi de transformer mon site en fonction des problemes rencontré lors de leurs naviguation

  3. Bonjour Matthieu,

    Très intéressant outil que ce RobotReplay.com !
    Je vais peut-être le tester, qui sait 😉

    A bientôt,
    Marco

  4. Bonjour David,

    Merci pour cet info.
    Mais j’ai l’impression que LSS n’offre pas une solution d’analyse et d’études d’une eBoutique (par exemple) mais plutôt un support commercial externalisé.

    Support commercial ayant pour objectif de stimuler la vente et d’améliorer le taux de transformation bien sûr.

    A bientôt,
    Marco

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